Lucia, Nezli, Jeannie, Sylvie et Marie (qui s’occupe du film et des photos) - 13 dames présentes.
La salle a été disposée de nouveau en salle de classe.
La séance a débuté par un travail sur les parties du corps : par 2, avec des étiquettes vierges à coller sur le corps de l’autre, nommer les parties du corps à chaque étiquette collée. Nous sommes également revenues sur les notions d’articulations, de volume, d’ouverture du corps.
Nous avons refait le jeu des élèves dissipés et de l’institutrice sévère.
La présence de Marie et de la caméra, bien qu’éteinte, a provoqué une nouvelle discussion avec les dames qui, pour la majorité, ne sont pas d’accord pour qu’on les filme, ni même de dos ou leurs mains, et pas non plus pour que l’on enregistre leurs voix.
Pour une, voire deux, cela ne pose pas de problème.
Ce moment a jeté un froid dans l’atelier, Lucia est de nouveau revenue sur le respect que l’on se doit mutuellement, sur la confiance, sur le fait que ce que l’on fait dans ces ateliers ne sort pas des murs. Nous ne les filmerons pas si elles ne le souhaitent pas.
Nous avons terminé la séance par des mouvements avec des ballons de baudruche : se lancer les ballons, bouger avec, les manipuler du bout de doigts, suivre leur mouvement avec les bras.
Les dames ont particulièrement aimé ce moment, ont beaucoup ri, s’asseyaient sur les ballons pour essayer de les faire exploser… Ce jeu a vraiment détendu l’atmosphère, elles sont toutes reparties avec leur ballon !
Séance 13 > 10 mars 2014
Avec Lucia, Nezli, Jeannie et Sylvie - 12 dames présentes.
Nous sommes revenues sur 3 différentes positions assises : avachi, tenu et posé. Lorsque je suis posée, je suis libre de mes mouvements, je peux me lever à tout moment.
Les dames savent bien distinguer ces 3 statures.
Ensuite, nous avons joué. La salle a été transformée en salle de classe. Lucia a joué le rôle de l’institutrice sévère. Le jeu a constitué à se mettre dans la peau d’élèves qui chahutent lorsque l’institutrice sort de la classe et à changer d’attitude lorsqu’elle revient : passer de la position avachie, libre de ses mouvements (se lancer des boules de papier, se lever, déchirer son cahier, crier, rire…) à la position « raide » sur sa chaise.
C’est la première séance où l’on a vraiment joué, l’objectif ayant été d’être capable de se mettre en scène, de se mettre dans la peau d’un enfant, sans jugement de la part de l’autre.
Nous sommes revenues sur 3 différentes positions assises : avachi, tenu et posé. Lorsque je suis posée, je suis libre de mes mouvements, je peux me lever à tout moment.
Les dames savent bien distinguer ces 3 statures.
Ensuite, nous avons joué. La salle a été transformée en salle de classe. Lucia a joué le rôle de l’institutrice sévère. Le jeu a constitué à se mettre dans la peau d’élèves qui chahutent lorsque l’institutrice sort de la classe et à changer d’attitude lorsqu’elle revient : passer de la position avachie, libre de ses mouvements (se lancer des boules de papier, se lever, déchirer son cahier, crier, rire…) à la position « raide » sur sa chaise.
C’est la première séance où l’on a vraiment joué, l’objectif ayant été d’être capable de se mettre en scène, de se mettre dans la peau d’un enfant, sans jugement de la part de l’autre.
Séance 12 > 3 mars 2014
Séance avec Jeannie, Sylvie (bénévole) et Camille (stagiaire) - 5 dames présentes.
La séance a débuté par un échange, à l’oral, avec la question : « Comment allez-vous aujourd’hui ? ».
Peu de dames présentes en raison des vacances.
Dans un second temps, nous avons expliqué le travail du jour.
Sur une feuille A3, dessiner un corps, au feutre, puis coller des mots-étiquettes représentant différentes parties du corps.
D’abord, nous travaillons à l’oral sur les couleurs des feutres choisis.
Elles doivent répondre à des questions simples comme : « De quelle couleur est votre feutre ? », « De quelle couleur est le feutre de Malia ? », etc.
Une réponse avec une phrase complète est exigée.
Ensuite, les mots-étiquettes sont distribués, ensemble nous essayons de les lire, de les reconnaître, d’en comprendre la signification.
Pour le dessin du corps, un modèle est proposé au tableau. Les dames le reproduisent avec plus ou moins de facilité. Pour toutes, c’est la première fois qu’elles dessinent !
On remarque l’absence de certaines parties du corps : pas de cou, les bras partent de la tête… malgré le modèle.
Ensuite, elles ont du mal à positionner certaines étiquettes comme le cœœur, les poignets, les chevilles.… Non pas parce qu’elles n’en connaissent pas la signification mais parce qu’elles rencontrent des difficultés pour se repérer dans l’espace que représente leur dessin.
Puis, je leur demande de choisir 2 mots et de les recopier sur le dessin. Avant cela, elles doivent les épeler afin que je les écrive au tableau en majuscules, en attaché et en caractères d’imprimerie.
Certaines écrivent tous les mots sur leur dessin. Elles ont d’abord eu toutes les mêmes mots à coller.
En fin de séance, je leur donne 2 nouveaux mots, cette fois différents pour chacune, qu’elles doivent reconnaître et placer en autonomie.
Le fait qu’il n’y ait eu que 5 dames à cette séance a permis un travail réellement approfondi sur l’écriture, chacune a pu être aidée et guidée individuellement pour la formation des lettres, le dessin du corps, tout en les laissant libre de leur production.
La séance a débuté par un échange, à l’oral, avec la question : « Comment allez-vous aujourd’hui ? ».
Peu de dames présentes en raison des vacances.
Dans un second temps, nous avons expliqué le travail du jour.
Sur une feuille A3, dessiner un corps, au feutre, puis coller des mots-étiquettes représentant différentes parties du corps.
D’abord, nous travaillons à l’oral sur les couleurs des feutres choisis.
Elles doivent répondre à des questions simples comme : « De quelle couleur est votre feutre ? », « De quelle couleur est le feutre de Malia ? », etc.
Une réponse avec une phrase complète est exigée.
Ensuite, les mots-étiquettes sont distribués, ensemble nous essayons de les lire, de les reconnaître, d’en comprendre la signification.
Pour le dessin du corps, un modèle est proposé au tableau. Les dames le reproduisent avec plus ou moins de facilité. Pour toutes, c’est la première fois qu’elles dessinent !
On remarque l’absence de certaines parties du corps : pas de cou, les bras partent de la tête… malgré le modèle.
Ensuite, elles ont du mal à positionner certaines étiquettes comme le cœœur, les poignets, les chevilles.… Non pas parce qu’elles n’en connaissent pas la signification mais parce qu’elles rencontrent des difficultés pour se repérer dans l’espace que représente leur dessin.
Puis, je leur demande de choisir 2 mots et de les recopier sur le dessin. Avant cela, elles doivent les épeler afin que je les écrive au tableau en majuscules, en attaché et en caractères d’imprimerie.
Certaines écrivent tous les mots sur leur dessin. Elles ont d’abord eu toutes les mêmes mots à coller.
En fin de séance, je leur donne 2 nouveaux mots, cette fois différents pour chacune, qu’elles doivent reconnaître et placer en autonomie.
Le fait qu’il n’y ait eu que 5 dames à cette séance a permis un travail réellement approfondi sur l’écriture, chacune a pu être aidée et guidée individuellement pour la formation des lettres, le dessin du corps, tout en les laissant libre de leur production.
Séance 11 > 24 février 2014
Avec Lucia, Nezli, Camille, Sylvie et Jeannie - 8 dames présentes.
La séance a débuté par le rappel des mouvements : s’asseoir et se lever.
Ensuite, nous avons poursuivi notre travail sur la répétition des mots évoquant les différentes parties du corps en insistant sur leur prononciation et en les montrant.
Nous avons refait l’exercice du « non » en jetant un petit coussin sur le sol.
Ensuite, chacune avec ce petit coussin posé sur la tête, nous avons marché, occupant tout l’espace et essayant d’alléger nos pas.
Dans un deuxième temps, toujours avec l’objet sur la tête, nous nous sommes dit "bonjour" en nous serrant la main comme nous l’avions déjà vu précédemment.
Etant en période de vacances, une dizaine de dames étaient absentes, certaines devant garder leurs enfants ou petits enfants, d’autres étant parties.
La séance a débuté par le rappel des mouvements : s’asseoir et se lever.
Ensuite, nous avons poursuivi notre travail sur la répétition des mots évoquant les différentes parties du corps en insistant sur leur prononciation et en les montrant.
Nous avons refait l’exercice du « non » en jetant un petit coussin sur le sol.
Ensuite, chacune avec ce petit coussin posé sur la tête, nous avons marché, occupant tout l’espace et essayant d’alléger nos pas.
Dans un deuxième temps, toujours avec l’objet sur la tête, nous nous sommes dit "bonjour" en nous serrant la main comme nous l’avions déjà vu précédemment.
Etant en période de vacances, une dizaine de dames étaient absentes, certaines devant garder leurs enfants ou petits enfants, d’autres étant parties.
Séance 10 > 17 février 2014
Avec Jeannie et Sylvie (bénévole) - 14 personnes présentes.
La séance a débuté par un échange sur les séances précédentes : « - Que pensez-vous de notre travail avec Lucia et Nezli ? J’attends de vous des réponses franches, pas des réponses pour me faire plaisir !... »
« - C’est très bien, jeter le chiffon, ça fait du bien, ça fait bouger. »
« - Pour parler, c’est bien, on rit de nous-mêmes, ensemble, sans se moquer. »
« - On apprend à parler, on connaît les parties du corps, on ne fait pas que les montrer, on sait comment on les dit maintenant. »
« - Ça va, on parle un peu, on rit un peu, c’est mieux que de rester à la maison. »
Après cela, questions orales à partir d’une affiche posée au tableau représentant une femme (Outil de travail « Magnet Santé », réalisé par le Comité Régional d’Education à la Santé, qui se composent notamment de 2 affiches représentant un homme et une femme sur lesquelles on peut poser des magnets représentant les différents organes).
Tout d’abord, observation de l’affiche : « Comment la personne est-elle habillée ? ». Puis, nommer les différentes parties de son corps, ses articulations et enfin, avec les magnets pour supports, nommer les organes.
Dans un deuxième temps, Jeannie propose à chacune de piocher dans un petit panier un bout de papier. Sur ces bouts de papier, les différentes parties du corps évoquées jusqu’à présent.
Chacune essaie de lire le mot pioché, montre le bout de papier aux autres et situe le mot lu sur son propre corps.
Ensuite, chacune écrit son mot sur une feuille, en essayant d’occuper au maximum l’espace de la feuille.
Certaines l’ont écrit en cursive, d’autres en majuscules, écrire « en attaché » étant encore trop difficile pour elles.
Elles y ont ajouté leur prénom.
Séance agréable parce que différents supports ont été utilisés : dessins, mots, oral, écrit. On se rend compte que les dames ont, dans l’ensemble bien mémorisé les différentes parties du corps évoquées jusqu’à présent.
Séance 9 > 10 février 2014
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 14 dames présentes (malgré la pluie, ce qui est très positif et montre l’engouement des dames pour l’atelier).
La séance a débuté par un rappel de Lucia sur l’importance de la position assise sans reposer son dos sur le dossier. Elles ont répété, à deux, les mouvements « s’asseoir et se lever ».
On constate au fil des ateliers que spontanément les dames se tiennent mieux sur leur chaise durant la séance et adoptent cette position sans que l’on ait à la leur rappeler.
Dans un deuxième temps, un nouvel exercice a été proposé : il s’est agi de jeter au sol un vêtement roulé en boule en exprimant un « non » de colère. Durant cet exercice, nous avons pu travailler sur la voix, remarquer la différence entre le « non » qui sort de la gorge et celui qui sort du ventre, plus puissant et plus affirmé. Apprendre à crier avec son ventre. Nous avons aussi appris à accompagner le mouvement pour projeter l’objet au sol, à fixer un point précis au sol, à fléchir les genoux. Les dames se sont toutes prêtées au jeu. D’abord timides pour certaines, elles ont ensuite été capables de le répéter plusieurs fois. Certaines l’ont exprimé avec colère, d’autres ne sont pas tout à fait parvenu à masquer leur rire, Amina a fini par le chanter ! Dans l’ensemble, ce « non » était adressé à leur mari !
Nous avons ensuite répété les mots évoqués lors de la séance précédente : les parties du corps, les articulations.
Prendre conscience que chaque articulation est un volume. Que l’on doit « ouvrir » son corps en pensant toujours à la terre et au ciel.
La prochaine fois, nous aborderons les organes.
Au cours de la séance, nous avons dû avoir une discussion avec les dames, suite à un malentendu, concernant la prise de photos durant l’atelier. Nezli ayant sorti son téléphone pour enregistrer les voix, elles ont cru qu’elles allaient être prises en photo, ce à quoi elles s’opposent formellement, pour une question de culture et par peur aussi du regard de leurs propres familles. Une personne en particulier l’a clairement exprimé.
Lucia et Nezli ont dû alors de nouveau rappeler que le sujet avait déjà été abordé, que leur souhait de ne pas être photographiées était clair, respecté, et que l’on se devait une confiance mutuelle. Il n’est pas question d’aller à l’encontre de cela.
La séance s’est terminée chaleureusement par des mains qui se serrent et des embrassades !
La séance a débuté par un rappel de Lucia sur l’importance de la position assise sans reposer son dos sur le dossier. Elles ont répété, à deux, les mouvements « s’asseoir et se lever ».
On constate au fil des ateliers que spontanément les dames se tiennent mieux sur leur chaise durant la séance et adoptent cette position sans que l’on ait à la leur rappeler.
Dans un deuxième temps, un nouvel exercice a été proposé : il s’est agi de jeter au sol un vêtement roulé en boule en exprimant un « non » de colère. Durant cet exercice, nous avons pu travailler sur la voix, remarquer la différence entre le « non » qui sort de la gorge et celui qui sort du ventre, plus puissant et plus affirmé. Apprendre à crier avec son ventre. Nous avons aussi appris à accompagner le mouvement pour projeter l’objet au sol, à fixer un point précis au sol, à fléchir les genoux. Les dames se sont toutes prêtées au jeu. D’abord timides pour certaines, elles ont ensuite été capables de le répéter plusieurs fois. Certaines l’ont exprimé avec colère, d’autres ne sont pas tout à fait parvenu à masquer leur rire, Amina a fini par le chanter ! Dans l’ensemble, ce « non » était adressé à leur mari !
Nous avons ensuite répété les mots évoqués lors de la séance précédente : les parties du corps, les articulations.
Prendre conscience que chaque articulation est un volume. Que l’on doit « ouvrir » son corps en pensant toujours à la terre et au ciel.
La prochaine fois, nous aborderons les organes.
Au cours de la séance, nous avons dû avoir une discussion avec les dames, suite à un malentendu, concernant la prise de photos durant l’atelier. Nezli ayant sorti son téléphone pour enregistrer les voix, elles ont cru qu’elles allaient être prises en photo, ce à quoi elles s’opposent formellement, pour une question de culture et par peur aussi du regard de leurs propres familles. Une personne en particulier l’a clairement exprimé.
Lucia et Nezli ont dû alors de nouveau rappeler que le sujet avait déjà été abordé, que leur souhait de ne pas être photographiées était clair, respecté, et que l’on se devait une confiance mutuelle. Il n’est pas question d’aller à l’encontre de cela.
La séance s’est terminée chaleureusement par des mains qui se serrent et des embrassades !
Séance 8 > 3 février 2014
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 12 personnes présentes.
Présence de Camille et de Sylvie, future bénévole en alphabétisation.
Se lever, s’asseoir, avec Lucia, l’une après l’autre puis certaines ont pris la place de Lucia dans l’accompagnement de ces gestes.
A partir des mots : genoux, nuque, dos, ventre, poitrine, cheville, crâne, bassin, cœur, corps, poignets, mâchoire… S’approprier ces mots d’abord par la prononciation puis se toucher et ensuite le dire, « l’envoyer » à quelqu’un, sans vraiment le crier mais le dire fort, en pensant à la partie du corps que l’on nomme.
Certaines l’ont crié comme un reproche, d’autres l’ont chanté, d’autres, plus timides, l’ont peu à peu exprimé avec plus de détermination.
Les rires suscités n’ont pas été perçus comme un jugement mais comme un réel amusement. Lucia est revenue sur cette notion de jugement, du regard de l’autre. Sur le fait que nous formons un groupe, une équipe solidaire qui va vers quelque chose, ensemble.
D’autres mots ont été évoqués : le poignet (difficile à prononcer), le mouvement, la dynamique du corps, disponible, équilibre, rétrécir, la prise de conscience que chacune de nos articulations soient liées entre elles : poignet, coude, épaule qui amènent au dos. La mâchoire reliée au crâne.
La fin de la séance a été consacrée au geste de serrer la main, comment, ni trop fort ni trop détaché. Apprendre à accompagner la personne à qui je serre la main, à l’inviter tout en lui laissant le choix de son propre mouvement : suivre ou se détacher de l’autre.
Présence de Camille et de Sylvie, future bénévole en alphabétisation.
Se lever, s’asseoir, avec Lucia, l’une après l’autre puis certaines ont pris la place de Lucia dans l’accompagnement de ces gestes.
A partir des mots : genoux, nuque, dos, ventre, poitrine, cheville, crâne, bassin, cœur, corps, poignets, mâchoire… S’approprier ces mots d’abord par la prononciation puis se toucher et ensuite le dire, « l’envoyer » à quelqu’un, sans vraiment le crier mais le dire fort, en pensant à la partie du corps que l’on nomme.
Certaines l’ont crié comme un reproche, d’autres l’ont chanté, d’autres, plus timides, l’ont peu à peu exprimé avec plus de détermination.
Les rires suscités n’ont pas été perçus comme un jugement mais comme un réel amusement. Lucia est revenue sur cette notion de jugement, du regard de l’autre. Sur le fait que nous formons un groupe, une équipe solidaire qui va vers quelque chose, ensemble.
D’autres mots ont été évoqués : le poignet (difficile à prononcer), le mouvement, la dynamique du corps, disponible, équilibre, rétrécir, la prise de conscience que chacune de nos articulations soient liées entre elles : poignet, coude, épaule qui amènent au dos. La mâchoire reliée au crâne.
La fin de la séance a été consacrée au geste de serrer la main, comment, ni trop fort ni trop détaché. Apprendre à accompagner la personne à qui je serre la main, à l’inviter tout en lui laissant le choix de son propre mouvement : suivre ou se détacher de l’autre.
Séance 7 > 27 janvier 2014
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 15 personnes présentes.
Présence de Marie (vidéaste) pour expliquer la possibilité de filmer et photographier notre travail.
Les dames sont réticentes mais certaines accepteraient d’être filmées de dos ou seulement les mains.
Présence également de Camille, stagiaire en BTS Economie sociale familiale sur 7 semaines à la Maison Bonhomme.
Travail sur la position debout / assise, plier les genoux, accompagner le mouvement avec chaque partie de son corps.
Présence de Marie (vidéaste) pour expliquer la possibilité de filmer et photographier notre travail.
Les dames sont réticentes mais certaines accepteraient d’être filmées de dos ou seulement les mains.
Présence également de Camille, stagiaire en BTS Economie sociale familiale sur 7 semaines à la Maison Bonhomme.
Travail sur la position debout / assise, plier les genoux, accompagner le mouvement avec chaque partie de son corps.
Séances 5 & 6 > janvier 2014
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 17 personnes présentes sur ces 2 séances.
Nous avions, fin décembre, demandé aux dames qu'elles nous disent en une phrase leur ressenti par rapport à leur corps.
La séance de ce matin a débuté par une question de Nezli : " Comment ça va le dos ? "
Durant ces 2 dernières séances, nous avons travaillé sur la position assise, apprendre à mieux gérer ses genoux, son bassin, son dos pour mieux se lever et s'asseoir.
Ne pas utiliser le dossier de la chaise pour appuyer son dos, rester toujours assise avec l'idée qu'un fil nous tire la tête vers le ciel. Toujours penser au ciel et à la terre, ancrer ses pieds dans le sol. Ouvrir la bassin et les genoux.
Aujourd'hui, nous avons "poussé les tables" afin que chacune soit davantage dans le mouvement.
Une par une, elles ont travaillé avec Lucia et Nezli la position assise et se lever de la chaise. Les autres ont observé. Ensuite, nous l'avons fait toutes ensemble.
Pour terminer la séance, nous avons travaillé sur comment se serrer la main, comment se dire "bonjour". Debout, en marchant, les dames ont été mises en situation. Elles ont travaillé sur la force de serrer une main : ni trop, ni pas assez, et surtout ne pas utiliser que la force de son bras mais positionner tout son corps pour ce geste-là.
" Quand je serre la main, c'est comme une invitation. " - Lucia.
Nous avions, fin décembre, demandé aux dames qu'elles nous disent en une phrase leur ressenti par rapport à leur corps.
La séance de ce matin a débuté par une question de Nezli : " Comment ça va le dos ? "
Durant ces 2 dernières séances, nous avons travaillé sur la position assise, apprendre à mieux gérer ses genoux, son bassin, son dos pour mieux se lever et s'asseoir.
Ne pas utiliser le dossier de la chaise pour appuyer son dos, rester toujours assise avec l'idée qu'un fil nous tire la tête vers le ciel. Toujours penser au ciel et à la terre, ancrer ses pieds dans le sol. Ouvrir la bassin et les genoux.
Aujourd'hui, nous avons "poussé les tables" afin que chacune soit davantage dans le mouvement.
Une par une, elles ont travaillé avec Lucia et Nezli la position assise et se lever de la chaise. Les autres ont observé. Ensuite, nous l'avons fait toutes ensemble.
Pour terminer la séance, nous avons travaillé sur comment se serrer la main, comment se dire "bonjour". Debout, en marchant, les dames ont été mises en situation. Elles ont travaillé sur la force de serrer une main : ni trop, ni pas assez, et surtout ne pas utiliser que la force de son bras mais positionner tout son corps pour ce geste-là.
" Quand je serre la main, c'est comme une invitation. " - Lucia.
Séance 4 > 9 décembre 2013
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 20 dames présentes.
Discussion autour de la posture des enfants à table, devant la télé : pour changer cela, il faut jouer avec les mots, ne pas avoir une attitude forcément autoritaire : « Tu marches comme un éléphant ! », « Tu te tiens comme une mamie ! »
Amina nous a dit qu’elle avait fait le « petit oui » à la maison avec sa fille.
Lucia a rappelé que chacune était responsable de son dos, qu’il fallait bien avoir conscience de cela.
Il faut mettre son dos en mouvement.
Enfin, la séance s’est terminée sur une phrase de chacune. La demande de Lucia était de trouver une phrase qui évoque un ressenti au niveau de son corps. Exercice difficile pour les dames qui ont, dans l’ensemble, eu tendance à répéter la même chose sans se centrer vraiment sur leur propre corps. Ce qui en est ressorti principalement, c’est : « A la maison, je suis mal, lorsque je viens à la Maison Bonhomme, je me sens mieux »…
Témoignages des participantes :
Une femme devant son mari marche droit et à les lèvres pincées. Dès qu’il a la dos tourné elle marche en canard et parle comme une sorcière.
Je suis contente de faire du sport, je suis soulagée.
Je fais un peu de travail dans le jardin, quand je suis fatiguée je me pose. Et là je me sens bien dans mon corps et dans ma tête. Mais à la maison, non.
Je suis contente quand je parle français. Et mon corps ça va.
Je suis heureuse quand je suis avec mon mari et quand je vais au jardin. A la maison je réfléchi trop.
Quand je fais 2h de marche dans la journée j’arrive à faire le ménage de la maison en 1h. Mais le week-end je traine, je traine et je n’arrive à rien.
Quand je suis ici ça va, mais à la maison c’est le ménage et je me fatigue. Ici non, je me pose.
Je suis contente ici, beaucoup et le corps ça va. Je comprends l’ouverture mais je n’arrive pas à le faire.
Quand je marche beaucoup mon corps va bien. Quand je suis ouverte mon corps est bien.
Je suis contente j’ai appris plein de choses, et au travail je vais essayer de m’ouvrir.
Le matin j’emmène les enfants, ensuite je viens ici, je retrouve les amies, on parle en français et mon corps va bien.
J’aime beaucoup sortir de la maison et venir ici. On apprend le français, à lire et écrire. Sortir me fais du bien mais à la maison je ne suis pas bien, je dors tard et je suis fatiguée.
Quand je suis à la maison je ne suis pas bien. J’aime sortir. Ici je m’ouvre, je respire et je me sens bien.
Je suis allée à l’école, ensuite je rentre à la maison et le corps, ça va.
Je travaille toujours à la maison. Et ça fait deux semaines que je sors et je viens à la maison bonhomme.
Je suis beaucoup à la maison. J'ai 6 enfants et la plus petite a 3 ans.
Je suis toujours seule toute la journée à la maison. Venir apprendre le français à la Maison Bonhomme. Le travail qu’on fait ici me fait du bien.
Je travaille beaucoup à la maison, je sors pour marcher et là je me sens bien, mon cœur va bien.
Je suis contente ici et à la maison, je suis ici pour apprendre le français. Ça fait des années que j’ai mal au dos.
Je suis contente de sortir de la maison, on parle et on écrit en français. On apprend les chiffres et quand vous nous touchez ça fait beaucoup de bien.
Discussion autour de la posture des enfants à table, devant la télé : pour changer cela, il faut jouer avec les mots, ne pas avoir une attitude forcément autoritaire : « Tu marches comme un éléphant ! », « Tu te tiens comme une mamie ! »
Amina nous a dit qu’elle avait fait le « petit oui » à la maison avec sa fille.
Lucia a rappelé que chacune était responsable de son dos, qu’il fallait bien avoir conscience de cela.
Il faut mettre son dos en mouvement.
Enfin, la séance s’est terminée sur une phrase de chacune. La demande de Lucia était de trouver une phrase qui évoque un ressenti au niveau de son corps. Exercice difficile pour les dames qui ont, dans l’ensemble, eu tendance à répéter la même chose sans se centrer vraiment sur leur propre corps. Ce qui en est ressorti principalement, c’est : « A la maison, je suis mal, lorsque je viens à la Maison Bonhomme, je me sens mieux »…
Témoignages des participantes :
Une femme devant son mari marche droit et à les lèvres pincées. Dès qu’il a la dos tourné elle marche en canard et parle comme une sorcière.
Je suis contente de faire du sport, je suis soulagée.
Je fais un peu de travail dans le jardin, quand je suis fatiguée je me pose. Et là je me sens bien dans mon corps et dans ma tête. Mais à la maison, non.
Je suis contente quand je parle français. Et mon corps ça va.
Je suis heureuse quand je suis avec mon mari et quand je vais au jardin. A la maison je réfléchi trop.
Quand je fais 2h de marche dans la journée j’arrive à faire le ménage de la maison en 1h. Mais le week-end je traine, je traine et je n’arrive à rien.
Quand je suis ici ça va, mais à la maison c’est le ménage et je me fatigue. Ici non, je me pose.
Je suis contente ici, beaucoup et le corps ça va. Je comprends l’ouverture mais je n’arrive pas à le faire.
Quand je marche beaucoup mon corps va bien. Quand je suis ouverte mon corps est bien.
Je suis contente j’ai appris plein de choses, et au travail je vais essayer de m’ouvrir.
Le matin j’emmène les enfants, ensuite je viens ici, je retrouve les amies, on parle en français et mon corps va bien.
J’aime beaucoup sortir de la maison et venir ici. On apprend le français, à lire et écrire. Sortir me fais du bien mais à la maison je ne suis pas bien, je dors tard et je suis fatiguée.
Quand je suis à la maison je ne suis pas bien. J’aime sortir. Ici je m’ouvre, je respire et je me sens bien.
Je suis allée à l’école, ensuite je rentre à la maison et le corps, ça va.
Je travaille toujours à la maison. Et ça fait deux semaines que je sors et je viens à la maison bonhomme.
Je suis beaucoup à la maison. J'ai 6 enfants et la plus petite a 3 ans.
Je suis toujours seule toute la journée à la maison. Venir apprendre le français à la Maison Bonhomme. Le travail qu’on fait ici me fait du bien.
Je travaille beaucoup à la maison, je sors pour marcher et là je me sens bien, mon cœur va bien.
Je suis contente ici et à la maison, je suis ici pour apprendre le français. Ça fait des années que j’ai mal au dos.
Je suis contente de sortir de la maison, on parle et on écrit en français. On apprend les chiffres et quand vous nous touchez ça fait beaucoup de bien.
Séance 3 > 2 décembre 2013
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 11 dames présentes.
Travail sur : Savoir se tenir en position assise et se lever. Oser le regard face à l’autre.
Travail sur la dynamique, l’énergie, l’ouverture de la cage thoracique. Penser toujours à la terre et au ciel, comme si j’avais un fil au sommet du crâne. Penser que le cerveau commande mon corps, que je dois occuper l’espace avec mon corps. Notion de volume.
Fatima D. : « Le corps, c’est comme la maison quand on ferme la porte et la fenêtre, on respire mal. Quand on ouvre tout, l’air rentre et on est mieux. »
Lucia a ensuite abordé les postures à tenir au quotidien quand je porte mon enfant, quand je pousse la poussette ou le caddy : je pousse avec mon ventre et non avec les bras. Si l’on fait travailler le ventre, on élimine les toxines.
Travail avec chacune des dames sur la position assise, ne pas se reposer systématiquement sur le dossier de sa chaise. « Petit oui » (léger mouvement de tête) qui permet de relâcher la nuque.
Yamina F. et Fatima E. ont été très touchées par cette séance. Elles nous ont montré les parties de leur corps qui les font souffrir. Yamina a extériorisé physiquement ses émotions…
Travail sur : Savoir se tenir en position assise et se lever. Oser le regard face à l’autre.
Travail sur la dynamique, l’énergie, l’ouverture de la cage thoracique. Penser toujours à la terre et au ciel, comme si j’avais un fil au sommet du crâne. Penser que le cerveau commande mon corps, que je dois occuper l’espace avec mon corps. Notion de volume.
Fatima D. : « Le corps, c’est comme la maison quand on ferme la porte et la fenêtre, on respire mal. Quand on ouvre tout, l’air rentre et on est mieux. »
Lucia a ensuite abordé les postures à tenir au quotidien quand je porte mon enfant, quand je pousse la poussette ou le caddy : je pousse avec mon ventre et non avec les bras. Si l’on fait travailler le ventre, on élimine les toxines.
Travail avec chacune des dames sur la position assise, ne pas se reposer systématiquement sur le dossier de sa chaise. « Petit oui » (léger mouvement de tête) qui permet de relâcher la nuque.
Yamina F. et Fatima E. ont été très touchées par cette séance. Elles nous ont montré les parties de leur corps qui les font souffrir. Yamina a extériorisé physiquement ses émotions…
Séances 1 & 2 > novembre 2013
Avec Lucia, Nezli et Jeannie - 9 dames présentes.
La première séance a été consacrée à la présentation de chacune. Elles ont pu s'exprimer sur leur vie de famille, leurs enfants, leurs difficultés à s'intégrer à la fois en France et dans leur pays d'origine où elles sont aussi considérées comme des immigrées lorsqu'elles y retournent.
La place qu'elles occupent au sein de leur foyer a été évoquée, elles nous ont dit ne jamais avoir rêvé, pour la plupart, à une autre vie que celle de s'occuper de leurs enfants et de la maison. Depuis toute petite, elles avaient bien compris que leur rôle dans leur vie serait celui-là. Une aurait cependant aimé s'occuper d'enfants dans une crèche, une autre aurait aimé être maîtresse d'école…
La deuxième séance a été plus "tactile" : Lucia et Nezli ont abordé de nombreux termes relatifs à la posture de chacune. Nous avons appris à mieux nous tenir sur une chaise, à nous ouvrir à l'autre par une meilleure position.
Ont été évoquées les souffrances du dos, les difficultés à trouver sa bonne respiration.
Des mots comme : ouverture, volume, mouvement, respiration, tension, fermeture, calme, ainsi que les différentes parties du corps ont été expliqués. Chacune a testé avec Lucia et Nezli sa façon de s'asseoir et de se lever.
La première séance a été consacrée à la présentation de chacune. Elles ont pu s'exprimer sur leur vie de famille, leurs enfants, leurs difficultés à s'intégrer à la fois en France et dans leur pays d'origine où elles sont aussi considérées comme des immigrées lorsqu'elles y retournent.
La place qu'elles occupent au sein de leur foyer a été évoquée, elles nous ont dit ne jamais avoir rêvé, pour la plupart, à une autre vie que celle de s'occuper de leurs enfants et de la maison. Depuis toute petite, elles avaient bien compris que leur rôle dans leur vie serait celui-là. Une aurait cependant aimé s'occuper d'enfants dans une crèche, une autre aurait aimé être maîtresse d'école…
La deuxième séance a été plus "tactile" : Lucia et Nezli ont abordé de nombreux termes relatifs à la posture de chacune. Nous avons appris à mieux nous tenir sur une chaise, à nous ouvrir à l'autre par une meilleure position.
Ont été évoquées les souffrances du dos, les difficultés à trouver sa bonne respiration.
Des mots comme : ouverture, volume, mouvement, respiration, tension, fermeture, calme, ainsi que les différentes parties du corps ont été expliqués. Chacune a testé avec Lucia et Nezli sa façon de s'asseoir et de se lever.
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| Collage sur le thème du rêve, réalisé en 2012 par des femmes de la Maison Bonhomme, lors de la création du spectacle "Le bal des rêves". |
Le projet : ateliers d'expression et de création artistique
Suite à la création du spectacle "Le bal des rêves" en 2012, une partie de l'équipe française du spectacle a continué le travail engagé à cette époque auprès de plusieurs structures sociales : "La Maison Bonhomme" à Apt, le Foyer Logement "Village Luberon Château" à Gargas et l'Association Culturelle des Cheminots d'Avignon.
Des séances de réflexion, et concertations avec les équipes encadrantes de ces structures, sont nés 3 projets d'ateliers hebdomadaires qui aboutiront chacun à une création en juin 2014 :
> "Je te regarde" : ateliers "mouvement et conte", avec un groupe de personnes âgées du Foyer Logement de Gargas.
Lucia Carbone et Damien Toumi interviennent auprès du groupe constitué tous les mercredis après-midi, avec la participation de l'équipe encadrante, Hélène Boissy et Caroline.
> "De l'ombre à la lumière" : ateliers d'alphabétisation "mouvement et écriture" avec un groupe de femmes adhérentes de la Maison Bonhomme d'Apt.
Lucia Carbone et Nezli Berhouni interviennent auprès du groupe en collaboration avec Jeannie Ricaud, animatrice de l'atelier d'alphabétisation.
> "Ateliers mouvement, conte et marionnettes" : auprès d'enfants, d'adultes et de retraités du Centre Culturel des Cheminots d’Avignon.
Marion Pirault, Damien Toumi et Lucia Carbone y proposent d'explorer, sans préjugés ni barrières, l'univers de la créativité.
Ces ateliers ont reçu le soutien du Conseil Général de Vaucluse, du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte-d’Azur, du Pôle de création artistique du Pays d’Apt, de la Ville d’Apt, de la Mairie de Gargas, du Comité d’Entreprise des Cheminots PACA et de la Fondation de France.
Les ateliers :
Favoriser l’autonomie de chaque individu dans le groupe et au sein de la société en lui proposant des outils pour faire face aux difficultés rencontrées au quotidien : problèmes scolaires, pénibilité au travail, place des personnes âgées dans la société, problèmes d’insertion liés au langage…
Une approche interdisciplinaire en constante adaptation aux besoins et difficultés rencontrées par chaque groupe. Une complémentarité entre les initiatives présentes dans les structures sociales et de nouveaux moyens d’expression proposés par notre association artistique et culturelles. Une volonté d’implication de l’entourage des participants (familles, habitants du quartier) et des acteurs locaux, pour favoriser ce type d’action, et lui permettre d’avoir un rayonnement bien au-delà de la structure même.
Des professionnels (dont 3 artistes issus du réseau « Voyages du Geste ») mènent des ateliers autour du conte, de la marionnette et du mouvement (Technique F. M. Alexander) pour aboutir à des présentations publiques. Ces trois techniques étant différents moyens de se raconter et de rencontrer l’autre, le mélange de ces disciplines complémentaires enrichi les propositions du groupe. Chaque individu peut s’approprier l’objectif commun en choisissant, dans les outils proposés, le chemin qui lui correspond. Il s’agit de favoriser la collaboration et une réflexion commune entre ces différentes structures, les participants, une association culturelle et les artistes intervenants, à travers un processus de création.
Cette approche artistique permet aux différents publics concernés de mieux se préparer à affronter certaines situations au quotidien. Non seulement par le langage verbal mais également par le langage corporel, qui peut leur permettre de s’affirmer et d’acquérir une certaine confiance, une autonomie.
Des séances de réflexion, et concertations avec les équipes encadrantes de ces structures, sont nés 3 projets d'ateliers hebdomadaires qui aboutiront chacun à une création en juin 2014 :
> "Je te regarde" : ateliers "mouvement et conte", avec un groupe de personnes âgées du Foyer Logement de Gargas.
Lucia Carbone et Damien Toumi interviennent auprès du groupe constitué tous les mercredis après-midi, avec la participation de l'équipe encadrante, Hélène Boissy et Caroline.
> "De l'ombre à la lumière" : ateliers d'alphabétisation "mouvement et écriture" avec un groupe de femmes adhérentes de la Maison Bonhomme d'Apt.
Lucia Carbone et Nezli Berhouni interviennent auprès du groupe en collaboration avec Jeannie Ricaud, animatrice de l'atelier d'alphabétisation.
> "Ateliers mouvement, conte et marionnettes" : auprès d'enfants, d'adultes et de retraités du Centre Culturel des Cheminots d’Avignon.
Marion Pirault, Damien Toumi et Lucia Carbone y proposent d'explorer, sans préjugés ni barrières, l'univers de la créativité.
Ces ateliers ont reçu le soutien du Conseil Général de Vaucluse, du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte-d’Azur, du Pôle de création artistique du Pays d’Apt, de la Ville d’Apt, de la Mairie de Gargas, du Comité d’Entreprise des Cheminots PACA et de la Fondation de France.
Les ateliers :
Favoriser l’autonomie de chaque individu dans le groupe et au sein de la société en lui proposant des outils pour faire face aux difficultés rencontrées au quotidien : problèmes scolaires, pénibilité au travail, place des personnes âgées dans la société, problèmes d’insertion liés au langage…
Une approche interdisciplinaire en constante adaptation aux besoins et difficultés rencontrées par chaque groupe. Une complémentarité entre les initiatives présentes dans les structures sociales et de nouveaux moyens d’expression proposés par notre association artistique et culturelles. Une volonté d’implication de l’entourage des participants (familles, habitants du quartier) et des acteurs locaux, pour favoriser ce type d’action, et lui permettre d’avoir un rayonnement bien au-delà de la structure même.
Des professionnels (dont 3 artistes issus du réseau « Voyages du Geste ») mènent des ateliers autour du conte, de la marionnette et du mouvement (Technique F. M. Alexander) pour aboutir à des présentations publiques. Ces trois techniques étant différents moyens de se raconter et de rencontrer l’autre, le mélange de ces disciplines complémentaires enrichi les propositions du groupe. Chaque individu peut s’approprier l’objectif commun en choisissant, dans les outils proposés, le chemin qui lui correspond. Il s’agit de favoriser la collaboration et une réflexion commune entre ces différentes structures, les participants, une association culturelle et les artistes intervenants, à travers un processus de création.
Cette approche artistique permet aux différents publics concernés de mieux se préparer à affronter certaines situations au quotidien. Non seulement par le langage verbal mais également par le langage corporel, qui peut leur permettre de s’affirmer et d’acquérir une certaine confiance, une autonomie.
L'équipe / les structures
Projet conçu et piloté par Lucia Carbone (chorégraphe, danseuse, professeur de la technique F. M. Alexander), Nezli Berhouni (comédienne, danseuse) en collaboration avec Jeannie Ricaud (animatrice responsable de l'atelier d'alphabétisation). Porté par le Collectif Subito Presto / association Trisunic en partenariat avec le Centre Social Maison Bonhomme d'Apt.
Autres participants :
Marie Delaruelle > photos & vidéos
Laetitia Velay > réalisation du blog & du livret de fin de projet
Le Collectif Subito Presto :
Collectif d'artistes constitué de Lucia Carbone, Yvon Bayer et Catherine Vernerie.
De créations de spectacles en actions pédagogiques, les 3 chorégraphes développent des projets où la rencontre et le tissage des cultures et des publics, sont au centre de leurs préoccupations, comme en témoigne la création du réseau euro-méditerranéen "Voyages du geste".
Le Collectif est subventionnée par le Conseil Général de Vaucluse et soutenu ponctuellement par la Région PACA, l'Europe, la Spedidam et la Fondation de France. Elle est également membre du comité de politage du "Pôle de Création Artistique en Pays d'Apt" initié par le Conseil Général 84 ; elle est membre de la Fondation Anna Lindh pour le Dialogue entre les Cultures.
Située dans la ville d’Apt, au cœur du quartier Saint-Joseph, le Centre Social Maison Bonhomme est géré depuis le 25 janvier 1985 par l’association APAS (Association Pour l’Animation Sociale) sous le régime de la loi du 1er juillet 1901.
Anciennement habitée par Monsieur Bonhomme, cette grande maison rose abrite aujourd’hui des locaux appropriés aux différentes activités proposées ainsi qu’une équipe dynamique de 16 salariés et une trentaine de bénévoles menée par sa directrice Christine David. L’action sociale menée par l’association est fondée sur la transversalité, sur la volonté permanente d’innovation et sur le perpétuel mouvement.
Une Mission généraliste n’exclut pas d’intervenir sur des actions spécifiques, le tout menant vers une amélioration des conditions de vie de chacun. Le Centre social doit relever simultanément 3 défis :
- celui de la transformation du modèle économique ;
- celui de la mutation des comportements individuels ;
- celui de sa contribution à la vitalité de la société démocratique.
Aussi la volonté de mettre en lien des interlocuteurs sur le terrain est prégnant, la coopération peut en effet donner naissance à une coordination au service de l’action collective et de la construction d’un intérêt général sans cesse renouvelé et respectueux de la diversité des situations.
C’est pourquoi, l’équipe, salariés et bénévoles, est à l’écoute des habitants dans ce qu’ils sont, aux places et rôles qu’ils occupent.
C’est cette attitude qui nous permet d’être force de proposition sur le territoire.
Dans la continuité du projet social qui a guidé notre action de 2009 à 2012 nous poursuivrons jusqu'en 2016 dans cette forme de partage et d’exercice du pouvoir dans l’être et le faire fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision, quelle que soit leur statut et leur rôle dans la vie associative aptésienne.
En effet nous misons sur l’ouverture aux autres, sur l’intérêt collectif et sur la coopération où se forge un lien qui réunit les individus, pour permettre de faire émerger l’implication et l’intérêt général au service de chaque citoyen.
Les Orientations 2013-2016 :
- Favoriser l’intérêt collectif pour l’équilibre social, vers une citoyenneté active et informée.
- Provoquer des supports d’échange nouveaux, vecteurs de solidarité et de lien social.
- Fédérer les associations du territoire autour de la démarche participative.
Autres participants :
Marie Delaruelle > photos & vidéos
Laetitia Velay > réalisation du blog & du livret de fin de projet
Le Collectif Subito Presto :
Collectif d'artistes constitué de Lucia Carbone, Yvon Bayer et Catherine Vernerie.
De créations de spectacles en actions pédagogiques, les 3 chorégraphes développent des projets où la rencontre et le tissage des cultures et des publics, sont au centre de leurs préoccupations, comme en témoigne la création du réseau euro-méditerranéen "Voyages du geste".
Le Collectif est subventionnée par le Conseil Général de Vaucluse et soutenu ponctuellement par la Région PACA, l'Europe, la Spedidam et la Fondation de France. Elle est également membre du comité de politage du "Pôle de Création Artistique en Pays d'Apt" initié par le Conseil Général 84 ; elle est membre de la Fondation Anna Lindh pour le Dialogue entre les Cultures.
Située dans la ville d’Apt, au cœur du quartier Saint-Joseph, le Centre Social Maison Bonhomme est géré depuis le 25 janvier 1985 par l’association APAS (Association Pour l’Animation Sociale) sous le régime de la loi du 1er juillet 1901.
Anciennement habitée par Monsieur Bonhomme, cette grande maison rose abrite aujourd’hui des locaux appropriés aux différentes activités proposées ainsi qu’une équipe dynamique de 16 salariés et une trentaine de bénévoles menée par sa directrice Christine David. L’action sociale menée par l’association est fondée sur la transversalité, sur la volonté permanente d’innovation et sur le perpétuel mouvement.
Une Mission généraliste n’exclut pas d’intervenir sur des actions spécifiques, le tout menant vers une amélioration des conditions de vie de chacun. Le Centre social doit relever simultanément 3 défis :
- celui de la transformation du modèle économique ;
- celui de la mutation des comportements individuels ;
- celui de sa contribution à la vitalité de la société démocratique.
Aussi la volonté de mettre en lien des interlocuteurs sur le terrain est prégnant, la coopération peut en effet donner naissance à une coordination au service de l’action collective et de la construction d’un intérêt général sans cesse renouvelé et respectueux de la diversité des situations.
C’est pourquoi, l’équipe, salariés et bénévoles, est à l’écoute des habitants dans ce qu’ils sont, aux places et rôles qu’ils occupent.
C’est cette attitude qui nous permet d’être force de proposition sur le territoire.
Dans la continuité du projet social qui a guidé notre action de 2009 à 2012 nous poursuivrons jusqu'en 2016 dans cette forme de partage et d’exercice du pouvoir dans l’être et le faire fondée sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décision, quelle que soit leur statut et leur rôle dans la vie associative aptésienne.
En effet nous misons sur l’ouverture aux autres, sur l’intérêt collectif et sur la coopération où se forge un lien qui réunit les individus, pour permettre de faire émerger l’implication et l’intérêt général au service de chaque citoyen.
Les Orientations 2013-2016 :
- Favoriser l’intérêt collectif pour l’équilibre social, vers une citoyenneté active et informée.
- Provoquer des supports d’échange nouveaux, vecteurs de solidarité et de lien social.
- Fédérer les associations du territoire autour de la démarche participative.
Les contacts
Le Collectif Subito Presto :
38 avenue Philippe de Girard, 84400 Apt
Tél. : 04 90 74 08 77
Mail : contact (at) subito (tiret) presto (point) com
Lucia Carbone : 06 75 23 08 73
La Maison Bonhomme :
455, Avenue de Verdun, 84400 Apt
Tél. : 04 90 04 80 80
Mail : apasmaisonbonhomme (at) orange (point) fr
38 avenue Philippe de Girard, 84400 Apt
Tél. : 04 90 74 08 77
Mail : contact (at) subito (tiret) presto (point) com
Lucia Carbone : 06 75 23 08 73
La Maison Bonhomme :
455, Avenue de Verdun, 84400 Apt
Tél. : 04 90 04 80 80
Mail : apasmaisonbonhomme (at) orange (point) fr
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